vendredi 23 mai 2008

8 juin 2008 Le cyclopede passe a l’est.

Les 11 kilomètres de queue des camions bloqués à la frontière Biélorusse de Brest indiquent que je quitte l'espace Européen de Shengen pour les premières difficultés administratives. En fait, je suis poliement refusé. Seuls les travailleurs locaux sont autorisés à circuler à vélo entre les deux pays frontaliers. Plusieurs tentatives pour me faire embarquer par un véhicule échouent et me contraignent à me rendre à la gare ou un train spécial effectue la navette. Le spécial, c'est l'âge du train: il est d'avant guerre equipe de banquettes en bois. Stopé en zone neutre, le contrôle de l'homme qui ne sourit jamais sous son immense casquette, se passe sans histoire. Je suis en Biélorussie, dans la gigantesque gare de Brest, batiment survivant de l'architecture sovietique. Une heure plus tqrd, je traverserai un orage qui me trempera jusqu’aux os dans un bruit du tonnerre du meme nom. Pour comprendre le fonctionnement de ce pays il suffit d'observer son système routier. Une grande route, l'équivalent de nos routes nationales, pratiquement sans restaurant ni hotels en dehors des grandes villes. C’est une grande ligne droite, plate, de 450 kilomètres jusqu'à Gomel (prononcer romel) C’est le systeme normal. A côté, entre 2 et 10 kilomètres de cette artère principale, la vraie vie, se deroule dans des villages qui s'étendent le long de routes secondaires pavees de type Paris-Roubaix. Toute la mentalité et le fonctionnement de ce pays se retrouve dans cette description géographique. Ainsi si vous sollicitez une nuit dans un petit hôtel reserve aux travailleurs Biélorusse, c'est "niet". Mais après une intervention locale c'est "Da" sous condition de partir à 6 heures. L'aide est dans un premier réflexe très reservee. Le premier examen réussi, elle devient vite chaleureuse, efficace, adorable. Je rencontrerai ainsi Vladimir qui me guidera dans les dédalles administratifs de la gare de Brest. Tina m'accueillera dans son hôtel sous l'orage à Ivaova. Irena et son mari me garderont mon vélo et m'accompagneront pour négocier l’hebergement au complexe sportif ou je passerai la nuit et l'épicerie où je trouverai de quoi manger. A kalincovicie, c’est la police qui me trouvera cette chambre simple en foyer pour 1,5 Euro. Sans eux, impossible de se repèrer car tout est indique en écriture cyrilique et rien ne transparait dans les pancartes publicitaires. Je prends ma route qui progresse entre zone humide, cultures, prairie d'élevage où les cigognes se sont intallées nombreuses et d'immenses bois de bouleaux de pins et de hêtres à raison de trois étapes de 150 kilomètres, Gomel c'est tout droit et c'est une autre histoire.

samedi 17 mai 2008

25 mai 2008 Auschwitz ne pas oublier l'Holocaust.

Tout autour d' Auschwitz la ville de la paix comme elle se nomme désormais, l'urbanisation avance. Si l'on a préservé les camps des marchands du temple, l'industrie a pris possession du territoire et les cheminées industrielles de Fiat Pologne pointent vers le ciel, bousculant L'Histoire. Soudain, ouverts sur une avenue presque anodine, les camps sont là. Auschwitz, le premier, réalisé en briques par les prisonniers. Sa barrière à jamais levée semble attendre les derniers groupes de travailleurs qui rentrent du bagne au son de l'orchestre fantôme rassemblé près de l'entrée. Puis, à 4 kilomètres de là, silencieux et immense, Birkenau aligne ses baraques de bois. C'est ici le terminus de la voie ferrée. Au delà de la sinistre porte de la mort, une fleur est délicatement posée sur la plate-forme du tri fatal. Les visiteurs soulignent ainsi l'humble recueillement des vivants pour l'humanité qui a vécu ici l' holocauste. De nombreux groupes de tous âges et de toutes nationalités circulent avec des guides dans ce qui fut l'enfer humain. Les pas froissent à peine les gravillons. Ici on n'a pas envie de parler, juste de se souvenir pour témoigner à son tour, plus tard. La gorge nouée, une larme sur la joue, j'ai circulé entre les allées de barbelés. Sous l'angle favorable du soleil couchant, ses rayons jaune-orangé éclairent peu à peu les baraques vides par les fentes horizontales de leurs toits. La porte de briques de Birkenau baigne, à son tour, à contre sens, dans une lumière presque irréelle. C'est en train que je choisi de repartir d''Oswiecim ce soir. Je débarque à Krakow distante de 80 kilomètres environ. Par contraste la vie explose à Cracovie très visitée par de nombreux scolaires. C'est aussi l'hommage permanent de la chrétienté Polonaise à son Saint-Père, l'enfant du pays, Karol Józef Wojtyła. Bientôt je quitterai, non sans mal, cette ville au charme ancien de ses monuments, de ses places et ruelles sillonnées par un antique tramway pour retrouver la campagne profonde jusqu'à Brest via Sandomierz et Lublin. Les routes y déroulent de longs faux plats, cahotants, entre des rangées d' arbres. Les nombreux bosquets empêchent les champs de cultures variées de mourir à l' horizon. Les petits villages qui se succèdent semble avoir la vie tranquille d'une campagne sans histoire qui vit correctement son appartenance à l' Europe.

mercredi 14 mai 2008

18 mai 2008 De la Baviere de Sissi au beau Danube bleu

C'est en longeant le Danube escorté par un groupe de cyclistes Ratisbonnais que je découvre Regensburg. La ville a épousé le Danube, elle l'enlace de son pont de Pierre. Ses hautes maisons patriciennes y mélangent leurs reflets ocre. Les nombreux parcs sur berges sont envahis d'enfants, de joogeurs, de rollers et de cyclistes en tout genre. Monsieur Hans Schaidinger, le chaleureux Maire de la Ville, me reçoit au cours d'une conviviale cérémonie de bienvenue. La journée du lendemain sera consacrée à la visite de la Ville et aux scolaires de la Grundschule Hans Herrmann. Arlet Wills, sa dynamique directrice orchestre la présentation des pays traversés dans toutes les langues et dirige une chorale de chansons françaises. Je suis associé aux élèves pour le brevet de conduite à vélo, sous l'autorité des policiers affectés à la sécurité routière. Mais déjà les places, les ruelles, les cours historiques, les nombreuses églises s' estompent et ne sont qu'un souvenir dissipé par le profil d'une route vallonnée qui me conduit vers Plzen en République Tchèque . Cette première ville est le mélange d'un immense complexe industriel en périphérie, c'est ici que l'on fabrique la Skoda et d'un centre historique architecturalement magnifique sous le soleil printanier. Mes hôtes de la "pension", prononcer "pan zion" terme Tchèque pour l'équivalent de chambres d'hôtes, sont charmants et emploient toute leur gentillesse qui caractérise, excepté en hochey, sport national, ce peuple Européen très hospitalier. J'avale une longue "bosse"de 4 kilomètres en ligne droite pour sortir de la cité. C'est toujours un problème pour saisir la bonne route dans le noeud autoroutier qui enserre les villes et je file vers Praha, que j'atteindrai au crépuscule. Juste le temps de flâner une heure à vélo dans cette capitale romantique dont le soleil couchant caresse d'or les bâtiments. Les statues détachent peu à peu leurs inquiétants contours de pierre noire sur un ciel bleu nuit qui n'en finit pas de mourir. Je me mets en quête d'une chambre. Autant dire, mission imposible un week-end de mai, la veille du marathon de Prague et en pleine saison lyrique ! Je passerai une très mauvaise nuit, vaincu au petit matin par l'obligation de fuir en avant, cap sur la Pologne. Deux étapes seront nécessaires pour approcher la frontière à 15 kms. Une de 145 kilomètre très coulante, agréable en vent et en paysages. Des faisans se rappellent un peu partout dans les coteaux et je dénombre un grand nombre de lièvres en goguette. Je camperai pour la nuit à l'abri d'un bosquet et des regards indiscrets en pleine campagne de Castolovice. L'autre, pointée par les cartes comme pittoresque ne me décevra pas. Préalalement, j'aurai fait réparer mon vélo, qui décidément va beaucoup moins bien que moi, par un artisant de Kralitky. Il est à noter que les Tchèques pratiquent le vélo et sont plus tôt bien équipés. Mon parcours empruntera ensuite des pentes douces habillées par une nature luxuriante, peinte dans toute la gamme des verts. Les eaux mordorées de tranquilles ruisseaux de montagne se glissent dans les vals. J'aborde la difficulté du jour, la montée d'un col de 30 kilomètres vers les stations de sport d'hiver qui surplombent la frontière. Si les premiers lacets attaqués à 3% me donneront du plaisir, les dernières pentes vantées à 13% me colleront sur place. Le sommet vers Jesenik est là, tout proche, la Pologne dessine déjà sa forêt et ses plaines immenses de blé et de colza, J' ai rendez-vous avec l'histoire...

Collin JF un bon poisson pilote

Jean-François dont on connaît les qualités m'a fait parvenir ce texte sur la première étape.
Je ne résiste pas au plaisir de vous le livrer en une tranche, à sa sauce mayonnaise bien sur....


En cet année 2008, le 1er mai cumule de façon exceptionnelle trois événements : la fête du travail, l’Ascension et le départ du Cyclopede pour un périple qui doit le mener jusqu’en Chine.
Quelques péripéties matinales entraînèrent déjà un retard dont la conséquence principale fut le refroidissement des croissants et pain au chocolat prévus par quelque « mulet blanc ».
En effet, la veille de son départ, il fut décidé d’improviser un petit déjeuner lors du passage, le lendemain, du cortège cyclopédique à Montferrand ; c’est donc le montferrandais ou « mulet blanc » de service qui s’en chargea.
Ainsi, au milieu des vendeurs de muguet, une table fut installée sur une terrasse de café « Place de la Fontaine ».Le thé fut servi, donnant ainsi un avant-goût du cérémonial chinois du thé, mais les croissants , tièdes et croustillants, rappelait encore la qualité et la tradition gastronomiques françaises.
Puis, ce fut le départ en direction de la plaine de la Limagne qui donna lieu dès les premiers kilomètres à un « premier coup de fusil » du cyclopede dont le seul but était de rester au contact d’un cycliste « normal » qui venait de le dépasser ; cette accélération aussi soudaine et violente m’obligea à fournir un effort, sur mon vieux VTT aux pneus dégonflés, dont j’eus beaucoup de mal à me remettre.
De retour à la maison, je n’eus d’ailleurs pas d’autre choix que de prendre une bonne douche pour évacuer toute la sueur que le port d’un chapeau n’avait fait qu’accentuer.
Ce n’est que quelques heures plus tard que, par le plus grand des hasards, je retrouvai le cyclopede en pleine Ascension dans la montée vers Lachaux (après Chateldon).
Le rythme n’était plus le même. Le poids des sacoches, du vélo, du Cyclopede lui-même, des années … se faisait cruellement sentir et lui rappelait l’ampleur du défi. Les agapes improvisées quelque temps plus tôt par Francis n’étaient bien sûr pas étrangère à ce petit passage à vide. Les injonctions criardes adressées au Cyclopede pour l’avertir du passage d’une voiture semblaient d’ailleurs le sortir d’un état de somnolence dont lui seul sait s’il était propice au rêve ou au cauchemar.
En tout cas, le « cauchemar » prit fin au sommet de la côte lorsque le maire de Lachaux et quelques concitoyens saluèrent chaleureusement le Cyclopède ; cet accueil impromptu était dû en grande partie au passage dans cette petite commune du Forez d’une course cycliste organisée en l’honneur d’un autre grand nom du vélo (après Pierre Robin) : Roger Walkowiak.
Après ces encouragements, le Cyclopede et ses acolytes furent rejoints et dépassés par les derniers participants de cette course ainsi que par la voiture-balai.
Plus le goudron se défilait sous le (lourd) vélo du cyclopède et plus se rapprochait l’échéance de la progression solitaire du cyclopède ;quelques kilomètres plus loin , deux de ces « accompagnateurs » rentraient sur Clermont-Ferrand.
Nous n’étions donc plus que deux au milieu de cette magnifique campagne bourbonnaise dont le seul véritable défaut était , peut-être ce jour-là, de nous offrir un peu trop souvent ses rondeurs goudronnées et pentues. Lui, le cyclopède, dont le prologue de la veille avait à coup sûr entamé la condition physique ; moi, assis ou debout sur un « vélo normal » qui ne savait quel braquet adopter pour l’attirer le plus facilement et le plus rapidement possible vers la « bascule » tant espérée.
Les kilomètres et le paysage défilaient lentement mais le cyclopède s’éloignait inexorablement de son Auvergne d’adoption. De nombreux appels téléphoniques lui rappelaient d’ailleurs ses attaches.
Alors que le cyclopède, assis sur un muret surplombant l’un de ces multiples ruisseaux auvergnats, dégustait avec gourmandise quelque confiture offerte quelques heures auparavant par l’une de ses amies, il reçut la visite de son fils déboulant au volant d’une voiture puissante.
Le temps de la surprise passé, la discussion s’engagea entre un père et un fils qui avait encore du mal à percevoir la finalité de ce défi.
Ce face à face filial me projeta, un court instant dans une sorte de rêve, de science fiction où j’imaginai ma propre fille essayant de comprendre, dans quelques années, les agissements de son propre père.
Le retour sur le vélo me ramena bien vite à la réalité.
Le temps passait et une course contre la montre s’engagea entre le soleil et nous.
Ce temps vespéral était marqué par une relative douceur et quiétude qui rendaient encore plus belle cette campagne bourbonnaise.
Un dernier regard sur la chaîne des volcans et le Puy de Dôme signifiait l’arrivée aux confins de l’Auvergne ;le passage sous un porche médiéval (à Montaigüet ou à Lenax ) symbolisait d’ailleurs la limite nord du Forez.
Le rythme s’était accéléré , aidé en cela par le dépôt des sacoches dans le « camion « des collègues de l’USAM, ; les chansons aussi…L’envie d’en finir avec cette première étape et de tenir la gamelle était plus forte que la fatigue.
Après quelque 130 kilomètres environ et près de 10 heures de route, un modeste mais énergique comité d’accueil signifiait la fin de cette journée qui n’était que le commencement d’une certaine inquiétude face aux difficultés physiques, techniques….

samedi 10 mai 2008

11 mai 2008 Là ou le facteur Cheval fait un émule


C'est à Damerey que vit Roger Mercier. Communément appelé Alonso, cet ancien officier de marine marchande de 86 ans dont le père était maçon, avait la nostalgie du béton et de la Castille. En retraite l'appel était trop fort. Il n'y résista pas et entreprit durant 14 ans la construction de cette oeuvre délirante qu'il dédia à sa belle de "Bressix", le palais Castille et Bressan. Et c'est pour ça que sur la route N 73 à 20 kilomètres de Chalons sur Saône, surgissent par-dessus les toits bourguignons, des sculptures incongrues, immobilisées à jamais par le béton dans un rutilant patio Castillan. Étonnant non?

11 mai 2008 Clermont-Regensburg

Ces sept premiers jours de route contiennent dans leurs mille kilomètres additionnés au compteur, ce subtil bouquet de sentiments qui confèrent au voyage à vélo un parfum d'aventure unique. Amitié dépouillée de tout artifice, bonheur simple, authentique, qui n'appartient qu'aux moments rares, souffrance, de la chair qui se rebiffe, pression aussi, soudain activée par l'angoisse de réussir ce pari fou: dompter ce long ruban d'asphalte qui va se perdre à l'est d'Eden en pays inconnu.
Retour et roue arrière sur ces premiers moments d'aventure.
D'abord, il y a l'émotion réservée du départ. Elle se devine dans les yeux du dernier carré d'amis rassemblés à 7 heures, place de Jaude. Les plaisanteries voilent à peine un mélange de crainte et d'admiration. Les yeux trahissent des interrogations qui restent au fond des gorges. Elles ne sont plus d'actualité. Vercingétorix, l'Arverne, renvoie de son bouclier l'écho du dernier"soit prudent !". Le petit groupe s'élance vers la plaine de limagne. Il y a là Raymond, Alain Francis relayés bientôt par Jean François Serge, Philippe et les copains de l'USAM, qui ont préparé cette première étape. Paulette ne fait plus de vélo et se réserve pour l'arrivée. La petite route qui serpente mollement jusqu'à Puy Guillaume semble retenir les 35 kilos roulants du cyclopède. La charge est lourde, trop lourde. Il faut l'alléger mais comment? Tout trouve son utilité au parcours. Les freins protestent et lâchent en premier sous le poids. Ce problème technique ne sera résolu que beaucoup plus tard à Ulm en Bavière. En attendant, il faut composer avec une réparation de fortune réalisée avec l'outillage embarqué. Ni la réception improvisée de monsieur le Maire de Lachaux, la pente bien nommée, et encore moins la voiture balai de la « Walco » qui me négligera au profit de la dernière participante me permettront de retrouver la sérénité sur les 130 kilomètres d'un parcours ô combien sélectif! La route se glisse maintenant dans la riche campagne Charolaise enjambant l'Arconce et le canal du centre pour soudain s'élever jusqu'à Buxy et découvrir sur le flanc sud de la Saône les premiers crus de Bourgogne. Bientôt ce sera les immenses champs de colza de la plaine du Jura qui monte tout doux jusqu'à Besançon. C'est la découverte de la véloroute dont le projet relie Nantes à Bucarest. L'ambiance est bon enfant sur cet ancien chemin de halage du canal du Rhône au Rhin. On peut y croiser rollers, promeneurs, pêcheurs de carpes et autres amoureux d'une nature paisible qui se contemple dans les eaux verdâtre du canal. Les petites usines ne sont plus qu'un reflet perdu de l'industrie du papier ou de la sous-traitance automobile. Elles font place à des bases de loisirs. Les gorges du Doubs prolongent, bucoliques, ce parcours vers Bâle et la première frontière qui s'étonne presque d'afficher son drapeau. La forêt noire de Sissi ne sera pas du gâteau avec des raidillons qui marquent les jambes : Elle fera place bientôt aux vallons de la Souabie puis aux plaines de Bavière où le vent de l'Est exerce son talent. Ainsi va la route du cyclopède, factionnée par tranches de 130 kilomètres entre campings improvisés jalonnee par les nombreuses églises perchées d'une campagne Bavaroise à la ruralité « bien mise ». Bientôt au détour du Danube surgiront les hautes maisons patriciennes de Régensburg qu m'accueille chaleureusement. Mais c'est déjà une autre histoire...

Rétro-pédalage






Traversée du Charolais





Le canal du centre









L´Arconce á Charoles








La plaine du Jura








Dole

J´avance...

A Plzen je prends un peu de temps et pedale sur l´ordinateur Tcheque de mes hotes. C´est complique un clavier CZ. Je vous donne le resume des etapes:

1 mai 1ère étape 130 K Clermont Jaude/Neuilly en Donjon coucher hôtes (Jean Pierre-Véro)
2 mai 2 etape 120 K Neuilly en Donjon/ Lux près Chalon sur Saône coucher tente
3 mai 3 etape 147 K Lux/Roulans coucher tente
4 mai 4 etape 140 K Roulans/Folgens-Bourg coucher tente
5 mai 5 etape (1) 33 K Folgens Bâle
5 mai 5 etape transfert train Bâle/Singen
5 mai 5 etape (2) 100 K Sigen/Ehingen coucher hôtel Ochsen (Michel Rochard)
6 mai 6 etape 130 K Ehingen/Neuburg coucher auberge chalet suisse
7 mai 7 etape 136 K Neuburg/ Regensburg coucher hôtel Kaiserhof
8 mai Repos Regensburg coucher hôtel Kaiserhof
9 mai 8 etape 130 K Regensburg/Plzen coucher pension antique
10 mai 10 etape Plzen/Praha