mardi 3 juin 2008

8 juin 2008 les cliches perdurent...

C’est en ami que je suis recu a Gomel notre ville jumelle Bielorusse. L’amitie prend toute sa dimension slave en Bilorussie. Elle est genereuse, fraternelle, poetique, sans reserve. Je passerai ainsi des moments delicieux avec Alexandre et ses amis de la delegation olympique sur les rives de la riviere Soj affluent du Dniepre que l’on peut descendre a la voile jusqu’a Sebastopol en mer Noire. Les Gomelois frequentent ses berges calmes, ses ilots de verdure pour s’y baigner, pecher, ou pique-niquer en famille ou entre amis. L’art du cirque est ici une institution. Tatiana directrice de l’ecole du cirque Biolorusse et ses eleves m’offrent leur dernier spectacle en y ajoutant tout leur coeur. Nous irons ensuite admirer ensemble les professionnels russes de passage au cirque d’hiver de la Ville. Helena proviseur de l’ecole 46, m’accueille dans son etablissement dont la vocation est l’enseignement du Francais soutenu par l’ambassade de France. Entendez par la, une ecole primaire un college et un lycee reunis en une seule communaute educative. Heritage de l’education sovietique, tous les professeurs sont reunis dans tous les etablissements pour feter le dernier jour de classe des eleves de terminales. Lacher de ballons en signe de liberte vers l’universite, fleurs remises aux enseignants, tour de cour avec une nouvelle eleve sur les epaules, la symbolique est ici au maximun mais librement et joyeusement consentie par tous. Veritable fait de societe pour les Bielorusses, ce sera pour conclure ces trois jours un pique-nique en foret. Je dois me separer de Nina, d’Igor, de Pavel et de Daria mes collegues Gomelois qui m’ont si genereusement accueillis. Je prends un train de nuit pour Moscou dont le charme desue a des parfums d’orient express. La capitale Moscovite est blottie dans les meandres de la Moscova. Ses boulevards rayonnent en etoile a partir du Kremelin que je trouve facilement a velo. Nathalie qui a vieilli, harengue les touristes pour une visite de la capitale. Je ne suis pas decu par la place et son eglise dediee a Saint Basile. L’architecte n’aurait rien a renier a Gaudi le Catalan, tant ses domes sont un delire de trouvailles originales. Derriere l’austere et imposant mur du Kremelin et son mosolee ou defilent les hordes de touristes entre des gardes armes pour saluer la depouille glacee de Lenine, les moscovites preferent flaner dans les jardins d’Alexandre ou les statues se baignent au soleil du printemps.
Moscou, sans doute plus qu’ailleurs, est ville des contrastes affiches. Les voitures de grand tourisme defilent sur les grandes avenues bordees de contre-allees arborees alors que les babouchkas aux fichus uses survivent de petits commerces au coin de la rue. Je remarque d’ailleurs aue les passants sont genereux a leur egard. Pierre, mon contact Poitevin me sert de guide vers un Moscou dont la vie publique est devenue souterraine. On a delaisse le cafe Pouchkine ou le chocolat est au demeurant toujours excellent, pour l’ambiance branchee d’une jeunesse moscovite qui etale ses ordinateurs dernier cri tout en dejeunant. Ce sera ensuite une promenade dans l’immense parc de la colline aux moineaux.et l’imposante architecture Stalinienne de son universite qui domine la ville avec vue sur le stade Olympique. Melanie, Benjamin et Pierre m’ouvriront leur cercle d’etudiants venus de toutes les regions de France pour apprendre le Russe au second campus l’Universite des Peuples Amis plus populaire. Mais deja il me faut prendre la route M5 sorte de ruban d’asphalte mutant entre autoroute, nationale et departementale par endroit ou les camions telles des chenilles processionnaires vous donnent de l’urticaire. Mais c’est une autre histoire...

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil